Labé, 15 Juillet (IBC) – Les autorités sanitaires de Labé attendent des moyens financiers pour déployer les équipes de vaccination contre la Covid-19, en zone rurale et dans les sous-préfectures, en vue de continuer sur la deuxième et troisième phase prévue à la faveur cette vaste campagne de lutte contre la propagation de la pandémie en République de Guinée, a appris votre quotidien en ligne infosbruts.com d’une source officielle.
Il y a quelques jours, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) tirait la sonnette d’alarme sur le faible taux de vaccination contre la Covid-19 estimé à 4% pour tout le pays. Loin d’être un signe de réticence de la population guinéenne, cette situation déplorable est en grande partie imputable aux services de santé de la République.
C’est bien ce qui ressort de notre entretien avec le directeur préfectoral de la santé de Labé, Dr Mamadou Hady Diallo.
« On devait avoir deux autres phases. Une deuxième phase et une troisième phase qui devaient nous permettre de faire la vaccination au niveau de nos communautés. Chaque centre de santé devait faire cette vaccination dans sa zone de couverture » a-t-il expliqué.
Le retard enregistré donc dans la mise en œuvre des dernières phases de cette campagne de vaccination, contre la covid-19 dans la préfecture de Labé, est lié au manque de moyens financiers pour le déploiement sur le terrain des agents vaccinateurs.
« Ces deux dernières phases-là ne sont pas encore entrées en vigueur. On est toujours à la première phase. On attend aussi un peu l’appui, parce qu’on avait fait une micro planification. Je pense que ce programme va entrer en vigueur ces jours-ci, parce que la Croix Rouge Française qui devait nous appuyer a déjà répondu favorablement » a-t-il ajouté.
En attendant, il convient de signaler que sur les 5000 personnes ciblées pour la première phase ce cette campagne de vaccination, le district sanitaire de Labé a déjà atteint la barre de 10 mille citoyens vaccinés, soit le double de ce qui était prévu.
IBC/15/07/2021 ISD