Guinée, 08 Mars (IBC) – A l’occasion de la célébration internationale des droits des femmes, la rédaction de votre quotidien en ligne infosbruts.com donne la parole à une militante de l’opposition guinéenne, parmi celles qui ont rarement le privilège de s’exprimer dans les médias.
Quels conseils avez-vous à donner à la femme guinéenne à l’occasion de cette fête internationale des droits des femmes?
Fatoumata Binta Tountouroun Diallo: Je commence d’abord par vous remercier de l’opportunité que vous m’offrez de m’exprimer à l’occasion de cette fête internationale qui consacre les droits des femmes.
Ensuite, comme vous le savez, les femmes de Guinée ont des revendications qui ne varient pas depuis maintenant plusieurs années: le quota de 30% de femmes au sein du parlement et des autres organes électifs, que la loi fixe un seuil de recevabilité des listes au moins de 30% de candidates, que le gouvernement accompagne les femmes dans la mise en œuvre de ces requêtes, au partis politiques d’augmenter la visibilité des femmes, tout en mettant en place des programmes de formation et de conseil à l’intention des femmes militantes.
C’est en quelque sorte un chapelet de revendications légitimes. Mais, au-delà de ces revendications, nous femmes de Guinée représentant 53% de la population et du corps électoral, à cette période cruciale de notre nation, devons prendre nos responsabilités en s’impliquant activement et objectivement à la construction d’une Guinée meilleure tout en intégrant les organes de prise de décisions. Pour cela, nous devons cultiver l’amour, la solidarité, la promotion de l’excellence entre nous.
Le combat est interne d’abord: ôtons nos manteaux de Séré et de Séré kounti pour être des femmes politiques. Bonne fête des droits des femmes !
Propos recueillis par Idrissa Sampiring DIALLO pour Infosbruts.com
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