Guinée, 10 Août (IBC) – Dans un pays où l’autorité de l’Etat souffre dans son application, c’est l’anarchie totale qui s’installe. Chacun impose son dictat. Personne ne veut lâcher prise. Le pays va mal et les acteurs se rejettent la responsabilité. Les jours à venir seront dures. Nous voici alors dans les faits. C’est une analyse signée Abdallah Camara du groupe Evasion Guinée.
Le seul qui croupit sous le poids de cette mauvaise gouvernance et de cette injustice sempiternelle, c’est le bas peuple. Le seul qui endosse le coût d’un régime basé sur l’autosatisfaction conduite par un système oligarchique foisonné de resquilleurs prêts à baver des quitus, c’est encore ce bas peuple. Alors de quoi s’étonner dans un pays où c’est le sauve qui peut ? Nous étions pourtant bien avertis par l’Alpha et son Béta. Les jours à venir serons dures et c’est bien ce que nous endurons face à un régime qui ne pense qu’à renflouer ses caisses au grand dam des populations.
Que voulez-vous donc prouver par ce coup de force ? Vous conducteurs qui avez pourtant sucer nos 200 francs pendant plusieurs années ? A qui devrons nous croire si d’amont en aval c’est l’éternel souffrance ? Défendez-vous nos intérêts ou les vôtres ? La facture du troisième mandant est peut-être très salée, autant le dire. Car, elle se promène comme un touriste et se retrouve à tous les niveaux. Nous avons tous démissionnés et nous voici assis entre deux chaises. Le citoyen a donné 200 francs guinéens, vous n’avez pas agi. Ce n’est pas après une augmentation de 500 francs guinéens que vous devriez cependant hausser le ton. Favorisez le transport public ou nous aurons notre mot à dire, car les responsabilités sont partagées.
IBC/10/08/2021 AC/ISD