Labé, 03 Févr (IBC) – En séjour de travail dans la région administrative de Labé, le nouveau directeur général de la Société des Eaux de Guinée (SEG), Aboubacar Camara a expliqué à l’imam Elhadj Thierno Mamadou Badrou Bah qu’offrir l’eau potable à la population et faire payer le service constitue une priorité, une préoccupation et un défi majeur pour les autorités de la transition, rapporte votre quotidien en ligne infosbruts.com basé en Moyenne Guinée.

Dans le cadre de la mise en œuvre de sa feuille de route, le directeur général de la Société des Eaux de Guinée (SEG), Aboubacar Camara est en tournée de travail dans la région administrative de Labé.

« C’est pour faire l’état des lieux sur ce qu’on avait prévu l’année passée. Ce qui a été fait. Est-ce que cela a pu apporter des solutions. Oui ! Nous avons essayé. Vu que c’est insuffisant, nous venons encore sur le terrain pour à la fois travailler avec l’ensemble des parties prenantes sur la question de l’eau. Vu qu’elle est transversale, nous nous sommes rendus compte qu’on ne peut pas la gérer en mettant à côté les acteurs qui sont très importants, notamment les acteurs sociaux. C’est donc la raison de la visite à Labé » a-t-il expliqué à la presse locale.

Il a mis l’occasion à profit pour rendre une visite de courtoisie à l’imam de Labé, Elhadj Thierno Mamadou Badrou Bah, inspecteur régional des Affaires Religieuses.
« Comme on a expliqué que la question de l’eau est transversale, que c’est soit les mines, l’industrie, les religieux, les acteurs de la société civile, tous doivent être impliqués pour qu’ensemble nous puissions trouver une solution. Aujourd’hui, par exemple, il y a plusieurs cas de fraudes sur le terrain. Il y a des quartiers, avec l’urbanisation galopante et sauvage, les gens ont construit un peu partout. Ce qui fait que la rencontre de ces acteurs sociaux permettra quelque part de trouver des solutions idoines et concertées. » a-t-il ajouté.

Il est aussi question de mettre de l’ordre dans la maison pour lutter efficacement contre la fraude.
« L’année passée, nous avons engagé plusieurs reformes dont la mise en place d’un plan de transformation permettant aux agents mêmes de la SEG de changer de comportement. Ils ont été sensibilisés. On a communiqué, on a informé. Cette année, c’est l’année où ce sera zéro tolérance. Comme vous le voyez sur le terrain, les cas de fraudes, les clandestins ne sont l’œuvre de Paul ou de Pierre que nos propres agents » a-t-il avoué.

Au cours de cette mission, le directeur général de la SEG est accompagné du président de l’Union des consommateurs de Guinée.
« Nous avons décidé pour l’année 2023, de saluer les efforts et de saluer les dirigeants qui effectivement entrent dans le cadre de nos attentes. Il se trouve donc qu’autour de cette mission, nous avons eu pour volonté de pouvoir déceler les problèmes et les acquis justement de la SEG » a indiqué Ousmane Keïta.

Visiblement, concilier le droit d’accès à l’eau potable et le payement du service constitue un défi majeur de la nouvelle direction générale de la SEG.
Idrissa Sampiring Diallo pour infosbruts.com
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