Kindia, 07 Août (IBC) – La ville de Kindia est devenue l’épicentre des violences faites aux femmes dans ces derniers temps. Une femme de nom de Mama Sayon Sylla, âgée de 30 a été gravement battue, puis blessée dans le dos, à l’aide d’une lame, par son époux Laabou Mely Soumah, à Boulandeyah, relevant de la commune rurale de Kolenté, dans la préfecture de Kindia, rapporte un correspondant de votre quotidien en ligne InfosBruts.com en Basse Guinée.
Cet acte ignoble a eu lieu la semaine dernière. Deux jours après la mort de Thierno Hawa Sylla, tuée par son mari à cause du besoin charnel, voilà une autre femme violentée par son conjoint. Elle a échappé de justesse à la mort. Mais, elle gravement été blessée dans son dos.
Mama Sayon Sylla explique sa mésaventure en ces Termes « Pour la première fois, mon mari est venu dans ma chambre me trouver seule avec mon enfant. Comme je savais son intention, c’est juste pour satisfaire ses besoins, je suis partie appeler un voisin en guise de témoignage. C’est ainsi que je l’ai laissé avec l’enfant et je suis partie rester auprès de ma mère. Lorsqu’il est parti, je suis revenue. Pour cette fois, il est venu, j’étais dans la chambre seule, il a défoncé la porte et s’est introduit dans ma chambre avec un bois en me disant aujourd’hui Maman Sayon, je vais te tuer. C’est ainsi qu’il s’est attaqué à moi. Dès que j’ai commencé à crier, il a enlevé mon slip et l’a mis dans ma bouche et s’est servi d’une lame en me blessant dans le dos. Il ne fait rien pour moi. Il vient dans ma chambre, juste pour se servir de moi. On ne s’entendait pas. Quand j’étais une veuve, on était d’accord que je reste chez mes parents. Mais ça fait longtemps, il ne me prenait plus en charge si ce n’est pour m’utiliser pour ses désirs. Aujourd’hui, ma maison est complément détruite. J’ai perdu une somme d’argent qui m’a été confiée et chez nous personne n’ose lui faire des reproches » a expliqué la victime, Mama Sayon Sylla.
Pour le moment, son époux n’a pas été inquiété à Kolenté où il suit tranquillement ses activités habituelles. Comme pour dire que les femmes mariées vivent dans une insécurité totale dans la ville des agrumes.
IBC/07/08/2020 YB/ISD 622 269 551 & 622 252 611