Kindia, 05 Août (IBC) – Une dame du nom de Thierno Hawa Sylla, mère de trois enfants vivants a trouvé la mort à l’hôpital régional Dr Alpha Oumar Diallo de Kindia, suite à des sévices corporels qu’elle aurait subie de la part de son époux, Abdourahmane Camara, connu sous le sobriquet de vieux, actuellement en cavale, dans la nuit de mardi à ce mercredi, 05 août 2020, rapporte un correspondant de votre quotidien en ligne InfosBruts.com en Basse Guinée
Selon Mariam Sylla, voisine, déclare avoir pu vivre une partie du drame : « c’est vers 00 heure qu’on m’a appelé chez moi de venir intervenir entre ces deux personnes qui se battaient dans la maison enfermées. J’ai frappé à la porte en insistant. Finalement, le mari a ouvert la porte. Je suis entrée trouver la femme couchée à terre nue. J’ai demandé ce qui ne va pas, personne parmi les deux n’a dit quelque chose. C’est ainsi que j’ai fait appel à ma mère qui est venue demander à la femme et elle a dit que son mari lui a frappé à cause du rapport sexuel, parce qu’elle a dit qu’elle est en période de règles » a-t-elle expliqué. Djenab Touré, fille de la feue Thierno Hawa Sylla a vécu la mort tragique de sa mère : « c’est vers une heure du matin que j’ai reçu l’appel de ma mère au téléphone pour me dire que si vous ne venez pas me chercher pour m’amener à l’hôpital, ça ne serait pas bon pour moi . Elle pleurait en disant ma poitrine. Ma poitrine ! C’est ainsi que je lui ai posé la question de savoir ce qui ne va pas? Et elle a répondu : « je me suis battue avec ton père. Elle a de nouveau dit ma poitrine me fait mal.
C’est ainsi que ces unités sont finies et on n’a pas pu finir notre conversation. Moi aussi, je n’avais pas d’unités pour la rappeler. Je suis restée comme ça jusqu’au petit matin. Vers les 7 heures moins, j’ai reçu l’appel de ma sœur en me disant si tu ne viens pas ma mère ne respire pas et elle ne fait pas de réactions. C’est ainsi que je me suis rendue chez elle. Arrivée, je me suis croisée avec son mari à la porte et j’ai trouvé Ibrahima, le fils du frère de son mari assit dans le salon. Je suis allée trouver ma mère dans la chambre sans réaction. Nous avons appliqué quelques massages sur sa poitrine, toujours pas de réactions. Son mari l’a soulevé, elle n’a pas réagi. Il l’a dit arrête de te comporter ainsi car tu fais peur aux gens. On a fait appel à un médecin qui est de la famille de l’homme qui est venu l’examiner. Après, il s’est entretenu avec le mari de ma mère. Après, on nous a demandé de l’amener à l’hôpital. Nous avons cherché une voiture. Depuis lors, je n’ai plus revu mon père adoptif. À l’hôpital, nous sommes allés, précisément à la médecine générale, on nous a posé des questions sur ce qui s’est passé. Ma sœur a expliqué en disant que ma mère a mal à la poitrine. Je lui ai dit de dire la vérité. Les médecins ont dit qu’ils ne peuvent pas nous recevoir. Nous sommes allés au CETPI là, on nous a fait savoir qu’il n’y a pas de travailleurs. Nous l’avons alité dans un lit là-bas. Ainsi, j’ai touché son corps. J’ai dit à mon frère Alya que le corps de ma mère est devenu froid. Je suis inquiète. Est-ce qu’elle n’est pas morte. Il a dit qu’elle n’est pas morte.
Cependant, ma mère avait déjà rendu l’âme » a-t-elle confié en sanglot.
Pour l’instant le corps de la victime se trouve à la morgue de l’hôpital régional Alpha Oumar Diallo de Kindia pour l’autopsie, quant à son mari, il est toujours en cavale.
Aucun médecin de l’hôpital n’a voulu se prêter aux questions du correspondant régional de votre quotidien en ligne InfosBruts.com pour expliquer les circonstances dans lesquelles l’hôpital a reçu la victime.
IBC/05/08/2020 YB/ISD 622 269 551 & 622 252 611