Labé, 13 sept (IBC)-La triste nouvelle fait déjà couler assez de salive dans la cité de Karamoko Alpha. Il s’agit du décès d’une femme d’une quarantaine d’années deux semaines après avoir subi une intervention chirurgicale dans une clinique privée de la place. Décès qui, selon le jeune frère de la défunte, aurait été causé par « manque de professionnalisme » du médecin. Le Directeur Préfectoral de la Santé promet alors des enquêtes sur ce qui s’est passé, rapporte votre quotidien en ligne Infosbruts.com, basé en Moyenne Guinée.
Bien que très révolté contre le médecin qui était en charge du traitement de sa grande sœur, Mamadou Bobo Sow ne compte pas le poursuivre en justice. Pas parce qu’il ne le veut pas, mais à cause de la lenteur et de la dépense qui vont avec une telle démarche.
Par contre, les autorités préfectorales de la Santé de Labé promettent, elles, d’enquêter sur ce qui s’est passé.
« J’ai appelé le médecin qui est en déplacement. Je l’attends. Nous sommes en train de mener des démarches auprès de la clinique parce qu’elle (défunte )n’est pas venue à l’hôpital régional. Mais, que ce soit à l’hôpital régional, que ce soit dans une clinique privée, tout relève de nous. Chez nous agents de santé donc on doit chercher à connaître de quoi elle est morte en réalité », indique Docteur Sékou Sylla, directeur préfectoral de la santé de Labé.
C’est le deuxième décès suspect dont la même clinique est accusée en l’espace de trois mois. En juin dernier, un adolescent est mort quelques jours après y avoir été administré d’une dose anti-coronavirus. Mais les autorités sanitaires de la région avaient avancé une version contraire. Version selon laquelle l’enfant était « mort d’une autre pathologie ». Les enquêtes qui avaient été annoncées par le tribunal de première instance n’avaient pas donné grand-chose. D’ailleurs on n’en parle plus. Ce qui sous-entend que cet autre cas risque aussi le même sort.
Oury Maci Bah
Rédacteur en chef d’Infosbruts.com
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