Yamoussoukro, 02 Septembre (IBC)-En Côte d’ivoire, précisément à Yamoussoukro qui est la deuxième plus grande ville du pays, il existe un réseau mafieux des guinéens dont l’unique travail est de séquestrer leurs compatriotes, les torturer et faire du chantage aux familles respectives de ces derniers. Récemment, deux adolescents partis de la préfecture de Dalaba ont été victime d’eux. Ils avaient perdu tout espoir de sortir vivants de leur séquestration quand miraculeusement ils ont été sauvés, rapporte votre quotidien en ligne infosbruts.com, basé en Moyenne Guinée.
Un des membres dudit réseau a fait connaissance avec eux sur les réseaux sociaux. Après avoir réussi à leur faire croire qu’il était entrepreneur et qu’il pouvait payer à 400.000 par mois son employé, il les a convaincus de le rejoindre à Yamoussoukro. Pensant que c’était une opportunité qui venait de s’offrir à eux, les deux adolescents ont débarqué sur place. Mais dès leur arrivée à la villa dont avaient déjà l’adresse avant même leur départ de la Guinée, ils ont été bastonnés, dépouillés et ligotés. Leur ravisseur et le reste de son réseau les ont ensuite pris en image et envoyés les photos à leurs familles respectives via WhatsApp. Ces photos étaient accompagnées d’une menace de mort contre eux si la rançon demandée pour leur libération n’était pas payée dans le délai fixé.
La rançon était d’un million de francs CFA par tête. Les familles des deux adolescents ont expédié l’argent à un des leurs basé à Yamoussoukro et Celui-ci a pris contact avec les ravisseurs pour l’échange. Il est allé au point de rendez-vous avec plusieurs autres ressortissants guinéens. C’était par précaution et cela lui a été utile. A L’échange, lui et ses compagnons ont été surpris de constater que les auteurs de la séquestration sont tous des guinéens comme eux. Ils ont haussé alors le ton et une violente bagarre a suivi. Bilan, de nombreux blessés graves parmi eux. Mais ils ont de quoi se réjouir de ladite bagarre. C’est le fait d’avoir arrêté certains des ravisseurs. Ces derniers se trouvent actuellement entre les mains des services de sécurité de Yamoussoukro.
La Rédaction