Labé, 28 Mars (IBC)-Le décès d’Elhadj Ousmane sans loi a été apparemment soudain. Aux dires de sa famille, il allait encore bien jusqu’après la prière surérogatoire de la soirée du dimanche, 26 mars 2023. Amadou Oury Baldé qui est l’un de ses fils, a affirmé avoir même accompli cette prière avec lui. Il a ajouté que c’est par la suite que son père a commencé de se sentir mal, rapporte votre quotidien en ligne infosbruts.com basé en Moyenne Guinée.
Depuis l’annonce du décès d’Elhadj Sans loi, son domicile grouille de monde. Dans la journée de ce lundi 27 mars 2023, parents, amis, collaborateurs et membres du gouvernement y ont été pour présenter leurs condoléances. Face à la presse, Amadou Oury Baldé a relaté les derniers instants qu’il a passés avec son père.
« Hier, comme toujours, on a fait la rupture du jeûne avec lui. On a fait la naafila ensemble. Elhadj a prié debout. il a formulé des bénédictions. D’habitude, les bénédictions durent 3 à 5 minutes. Mais hier, il a pris son temps. C’est comme s’il nous disait au revoir. Il a fait entre 10 à 15 minutes de bénédictions. Après cela, nous sommes restés en famille où il y avait un environnement jovial. Il nous a dit qu’il a des invités à recevoir. Certains d’entre nous ont quitté les lieux. Ces personnes sont venues s’entretenir avec lui. Il a souhaité se mettre à l’aise. Il est rentré. En moins de 5 minutes, il est sorti et s’est rassis au niveau de la terrasse. Mon frère l’a trouvé sur place. Il lui a demandé ce qui ne va pas. Il a dit qu’il ne sent pas bien. Il lui a demandé de voir s’il peut lui trouver son inhalateur qui est dans la voiture. On ne l’a pas retrouvé.J’ai pris la voiture pour aller dans une pharmacie. A mon retour, ça n’allait toujours pas. On a décidé de commun accord avec son médecin de l’envoyer à l’hôpital. Il nous a dit qu’à Sino-guinéen de Kipé, ils peuvent l’observer », a-t-il fait savoir.
Les autres moments dont Amadou Oury Baldé se souviendra certainement pour toujours de son père, c’est ce qui s’est passé pendant l’évacuation de ce dernier à l’hôpital de l’amitié sino-guinéenne et aux urgences.
« En cours de route, je roulais à vive allure. Il m’a dit : ‘Mon fils, je veux que tu fasses doucement’. Il n’arrêtait pas de répéter : ‘La ilaha Illallah’. Il a continué à le faire jusqu’à notre arrivée aux urgences. On l’a fait rentrer. Sur son lit, c’étaient les paroles qu’il n’arrêtait pas de répéter. On a vu notre papa s’éteindre devant nos yeux à 23h50 », a raconté le jeune.
Elhadj Sans loi laisse derrière lui quatre épouses et vingt-six enfants.
Oury Maci Bah pour infobruts.com
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