Labé, 15 Août (IBC) – Elhadj Boubacar Diallo, ci-devant président du conseil du quartier Tata II, dans la commune urbaine de Labé n’a rien à dire à la presse autour de ses actions de développement local et des préoccupations premières de sa population dont il est censé être le porte-parole auprès des autorités compétentes et des partenaires extérieurs, rapporte votre quotidien en ligne infosbruts.com basé en Moyenne Guinée.
Elhadj Boubacar Diallo, portant le titre inammovible du président du conseil du quartier de Tata II, dans la commune urbaine de Labé se reproche-t-il de quelque chose? Manque-t-il d’arguments pour défendre son bilan? Est-il complètement coupé des réalités du quartier Tata II dont il est censé administrer dans l’intérêt supérieur de la population locale? Rien n’est moins sûr.
Depuis le 5 août 2022, la rédaction de votre quotidien en ligne infosbruts.com tente en vain d’obtenir un entretien avec lui autour des questions de développement de son quartier, les réalisations, les besoins prioritaires, les difficultés, les perspectives et les appels à lancer à l’endroit des autorités locales et nationales ainsi qu’en direction des citoyens résidents et ressortissants, dans le but d’alimenter notre rubrique »Echos des collectivités ».
Notre surprise a été grande face à la reponse invariable qu’il a toujours donné à notre reporter qui lui a expliqué les motifs de l’entretien solliciter.
“Je ne veux pas parler de ça, parce que tous les jours j’aborde ces questions sur les antennes des radios locales. Mais, les autorités concernées ne m’écoutent pas. Ça n’a jamais abouti. Je parle chaque fois avec la presse, mais je ne vois l’importance de se prêter aux questions des journalistes. Votre directeur, Idrissa Sampiring Diallo, connait les réalités du terrain. Moi, je n’ai pas besoin de m’exprimer de plus” a-t-il lancé quand notre envoyé spécial est retourné vers lui pour le relancer au sujet de la même interview le 6 août 2022, c’est-à-dire lors de notre deuxième tentative d’établir le dialogue entre nous.
Cette stratégique de fuite en avant devant les affaires publiques de son quartier est suffisamment évocatrice de son profil de doyen formé dans la moule de la JRDA de feu Ahmed Sékou Touré avec son cortège d’effet devastateur de la culture de redition des comptes dans un contexte de promotion de la bonne gouvernance, de l’Etat de droits et de la démocratie.
C’est son droit le plus absolu de refuser de parler à la presse. Mais, un acteur de développement aurait saisi cette opportunité de communication institutionnelle à lui offerte gratuitement pour faire passer ses messages en direction de ses administrés, des autorités concernées et des partenaires techniques et financiers en vue de susciter des aides en faveur de la population locale.
Avec la collaboration de Diallo Elhadj Ibrahima Sory pour infosbruts.com