Conakry, 23 octobre 2021 (IBC) – À travers une déclaration rendue publique samedi 23 décembre, les femmes victimes du déguerpissement de Kaporo-rails, Kipé 2 et Dimesse, ont interpellés la nouvelle classe dirigeante guinéenne en l’occurrence le chef de l’Etat, Colonel Mamadi Doumbouya.
« Nous venons interpeller publiquement le Président Mamadi Doumbouya, et lui signifier que nul n’a le droit d’être traité comme nous l’avons été », a lancé le collectif de ces femmes.
Dans cette rencontre avec la presse, ledit collectif demande l’arrêt des travaux d’IMAAG-HOLDING sur le site.
« La société ivoirienne IMAAG-HOLDING travaille sur le terrain sans inquiétude. Elle exploite cette cour qui est derrière nous ainsi qu’une autre centrale à béton. Tous les jours, des camions et machines sont en mouvement. Cela est inacceptable. C’est une moquerie à notre douleur. Nous demandons instamment aux autorités de mettre un terme à ces transactions, illégales et immorales. Si nous voulons la reconstruction d’une Guinée viable, la vérité et la justice doivent nous guider. Les autorités militaires ont l’obligation morale et légale de remédier aux problèmes créés par Ibrahima Kourouma sur instruction de son maître Alpha Condé. Le dossier Kaporo-Rails, Kipé 2 et Dimesse est simple. Il s’agit pour l’Etat de reconnaître les crimes commis par Alpha Condé, de mettre en place un plan de restitution et de dédommagement des propriétaires, et surtout d’ouvrir des enquêtes sur cette tragédie afin de punir les coupables. Ceci en conformité avec les textes légaux.
Les opérations de ventes illégales de nos terrains constituent une entreprise de fraude qui va enrichir des éléments de l’administration. Elles vont compliquer un dossier simple à régler. Nous avons survécu depuis plus de deux ans dans une Guinée où le plus fort écrasait le plus faible », à fustigé le collectif des femmes de Kaporo-rails Kipé 2 et Dimesse.
IBC/23/10/2021 AD/ISD