Guinée, 10 Août (IBC) – En Guinée, le contexte contraignant de cette épidémie avec les mesures restrictives et l’impact sur le fonctionnement des administrations et des services a certainement constitué un handicap pour l’enregistrement massif des naissances et en particulier pour les enfants vivants dans les ménages les plus pauvres, a appris votre quotidien en ligne infosbruts.com d’une source officielle.
Dans une déclaration rendue publique hier, lundi, 09 août 2021, en prélude à la célébration ce mardi, 10 août 2021, de la Journée Africaine de l’état-civil, le ministre guinéen de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD), le Général Bouréma Condé a rappelé qu’il y a 11 ans « les bases d’une action concertée, coordonnée et intégrée, à travers le programme africain d’amélioration accélérée de l’enregistrement des faits d’état-civil et d’établissement des statistiques de l’état-civil, ont été lancées par la conférence des ministres africains en charge de l’état-civil, initiée par la commission de l’Union Africaine (UA). »
La Guinée, à l’instar des autres pays africains, commémore cette journée en 2021, dans un contexte particulier de gestion, dans la douleur, de la pandémie Covid-19.
« Le contexte contraignant de cette épidémie avec les mesures restrictives et l’impact sur le fonctionnement des administrations et des services a certainement constitué un handicap pour l’enregistrement massif des naissances et en particulier pour les enfants vivants dans les ménages les plus pauvres » a ajouté le ministre Bouréma Condé.
S’inscrivant dans la perspective de réforme et de modernisation de son système d’état-civil, la Guinée a engagé son plan de riposte contre la pandémie du coronavirus en vue de poursuivre son processus d’enrôlement des naissances.
« La célébration de cette journée du 10 août 2021 est une occasion de plaidoyer pour mobiliser les acteurs concernés et les citoyens à tous les niveaux afin de s’impliquer dans le processus de réforme et de modernisation en vue de doter la Guinée d’un système d’état-civil moderne, fiable et performant, conforme aux standards internationaux et susceptible d’assurer un développement économique et social harmonieux et équilibré de notre pays » insiste le Général Bouréma Condé.
Il est aussi question de mettre en place le système d’enregistrement des faits d’état-civil résistant aux catastrophes et qui peuvent continuer à fonctionner dans des contextes de précarité. Sans oublier de mettre en place des stratégies pour assurer la continuité des activités en période d’urgence.
IBC/10/08/2021 ISD