Mamou,12 Déc. (IBC)- Depuis plusieurs années, les tisserands de la commune urbaine de Mamou sont confrontés à d’énormes difficultés dont le manque de Hangar pour les travailleurs qui sont exposés au soleil et à la pluie, a appris votre quotidien en ligne infosbruts.com de l’Agence Guinéenne de Presse (AGP).
Dans sa dépêche, le correspondant régional de l’AGP de Mamou, Alpha Oumar Sylla a ajouté que les tisserands de la ville-carrefour sont aussi confrontés à un manque criard de fils. Cette matière première ne s’obtienne qu’au Mali ou au Sénégal.
« A présent, les tisserands de Mamou ville se débrouillent sur le plein air de l’ancienne gare du chemin de fer Conakry-Kankan. Là, ils sont sous des petits hangars couverts de tôles qui leur servent d’abris contre les intempéries des saisons sèche et hivernale. A vue d’œil, en cette période ensoleillée, les pieds sont imbibés de poussière. Ce qui prouve à suffisance que le sol n’est pas bétonné » a mentionné notre confrère de l’Agence Guinéenne de Presse.
« Là où nous sommes ici, nous avons besoin de beaucoup de choses. D’abord nous n’avons pas de Hangar, si la saison pluvieuse nous trouve ici, vous allez comprendre que nous n’avons pas d’abri qu’il nous faut. On ne peut pas travailler du tissu sous la pluie. Ensuite, nous ne pouvons gagner les fils qu’au Mali ou au Sénégal parce que nous n’avons pas d’usine de tissus que nous utilisons en Guinée. Mais nous nous débrouillons ici avec l’appui des marchands », regrette Mamadou Condé, au micro du correspondant régional de l’AGP de Mamou.
De son côté, Mamadou Oury Diallo, aussi tisserand de profession, a rappelé qu’il faut que « les gens sachent que tu as une place pour qu’ils viennent chercher ce que tu fabriques. Notre souhait, c’est d’avoir un hangar clôturé pour que quand il pleut nous ne soyons pas envahis par l’eau. Nous travaillons du tissu et si nous sommes envahis par la boue ou la poussière, les clients ne peuvent pas avoir le courage d’acheter nos produits », a-t-il déploré.
IBC/12/12/2020 ISD