Boké, 23 Juin (IBC) – L’artiste Magika, l’une des étoiles du Groupe de RAP ou de la musique urbaine « Mifagueya-Kondé Bily » se baladent inconsciemment depuis des semaines, entre les rues, caniveaux, dépotoirs et recoins de la commune urbaine (CU) de Boké, où, au cœur d’une dépression mentale très avancée, il s’illustre dans le bourrage des caniveaux et dans le tri des tas d’ordures à travers la ville de Boké, sa nouvelle aventure, rapporte un correspondant de votre quotidien en ligne InfosBruts.com dans le kakandé.
L’artiste Magika du groupe de Rap Mifagueya-Kondé-Bily fait couler actuellement des larmes à plus d’un citoyen de la commune urbaine de Boké où il s’illustre depuis quelques semaines dans le bourrage des caniveaux et dans le tri des tas d’ordures à travers la ville.
Aux dires de certains citoyens, « son épouse très préoccupée, était venue le chercher et l’envoyer à Conakry pour les soins médicaux. Mais Magika s’est sitôt évadé pour rallier la cité minière de Boké qu’il a tant convoitée pour vivre son monde de folie.» Une maladie qu’il traine depuis plusieurs années maintenant.
L’on se rappelle qu’au mois de mars 2019, Alhassane Diallo plus connu sous le nom de Magika du groupe Mifa Gueya avait été localisé dans la ville de Pita, où il avait expliqué à notre confrère, Boussouriou Doumba de visionguinee.info, les raisons qui l’ont poussé à quitter la cité de Karamoko Alpha Mô Labé.
« J’étais à Labé, mon frère est venu, il voulait m’amener au cabanon (…). On m’a accusé, je suis venu à Pita’’, indique-t-il.
Il n’avait aucun programme précis dans cette préfecture de la Moyenne Guinée : « je suis à coté de mes amis policiers, c’est là-bas que je dors. Je ne veux plus aller dans les quartiers parce que je n’ai pas confiance aux gens », avait-il ajouté en précisant : « mon frère a douté de ma conscience. Je suis complet dans ma tête, je ne veux pas qu’on me traite de fou », insistait-il.
Au cours de cet entretien qu’il a accordé, à l’époque, à notre confrère, Magika s’en prenait, aussi, au bureau guinéen du droit d’auteur (BGDA).
« Ce n’est pas le président Alpha Condé qui me doit de l’argent, c’est le ministère de la culture (…). Chaque artiste qui sort un album a son nom au BGDA, il doit être payé. Ma carte a été volée par mes amis, membres de Mifagueya. Je veux que le BGDA me paye. Parce que c’est moi qui nourris ma femme et mes enfants », avait-il coupé court.
IBC/23/06/2020 MMC/ISD 622 269 551 & 622 252 611