Mamou, 06 juin (IBC)- A l’occasion de la célébration du mois de juin, mois de l’enfant à Mamou, les autorités de l’action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance et 3 familles d’accueil de la commune urbaine, multiplient les efforts pour l’hébergement et l’entretien des enfants à mobilité réduite et ceux en orphelinat, a appris votre quotidien en ligne InfosBruts.com de l’Agence Guinéenne de Presse (AGP)
Citant les autorités locales, le correspondant local de l’AGP a rapporté que ce groupe d’enfants composé de filles et de garçons vit dans les quartiers Boulbinet, poudrière et Horefello.
« Le mois de l’enfant tire son origine de la consécration de la journée internationale des enfants le 16 juin. Une journée commémorative des massacres des enfants de Soweto en 1976.La Guinée a ratifié cette convention en juin 1990 après la conférence des chefs d’États et de gouvernements. Cette année 2020, nous avons procédé à la libération de trois (3) enfants sur les 13 en prison. Les plaidoyers continuent pour leur libération. Concernant les enfants déshérités à Mamou, ils sont partagés dans les 3 familles d’accueils jusqu’à ce qu’ils retrouvent leurs parents. Il y a des enfants à mobilité interne et externe ainsi que des enfants en partance ou de retour en Guinée », a expliqué l’inspecteur régional par intérim de l’Action Sociale et de l’Enfance de Mamou, Karamoko Camara au micro de notre confrère.
Hadja Mariama Sow, teinturière-saponificatrice dans le quartier Boulbinet, responsable d’une famille d’accueil qui a débuté son soutien aux enfants déshérités en 2018 souligne avoir commencé « par l’hébergement de 7 enfants en situation de mobilité avec l’appui de l’action sociale à travers l’UNICEF. Ils m’ont appuyé en matériels (matelas, tapis pour le sol, Thermos, seaux …). Concernant l’orphelinat, moi-même, je suis veuve. C’est voyant les femmes veuves qui souffrent avec leurs enfants que j’ai commencé l’hébergement. Actuellement, avec mes petites ressources, j’ai 11 enfants dont 6 filles et 5 garçons. Je suis là avec eux.»
Pour la pérennisation de ses acquis, Hadja Mariama Sow, lance un appel à l’endroit de l’État, des ONG et autres bonnes volontés, afin de lui venir en aide, en construisant un orphelinat moderne pour l’accueil des enfants et augmenter leur nombre, selon la dépêche du correspondant préfectoral de l’AGP de Mamou, Alpha Oumar Sylla.
IBC/06/06/020 ISD
