Labé, 19 nov. (Infosbruts.com) – Dans une atmosphère politique marquée par la retenue officielle mais traversée de frémissements subtils, la nomination de Cellou Baldé, Ministre de la Jeunesse, comme coordinateur régional de la campagne présidentielle à Labé s’impose comme un signal fort. Une décision à première vue administrative, mais dont la portée dépasse largement le cadre institutionnel, tant elle récompense un rôle déterminant dans les récents équilibres politiques de la région.

Une nomination enracinée dans un succès régional
Lors du référendum constitutionnel de septembre, la région avait connu une mobilisation rare. Une mobilisation que beaucoup attribuent à l’engagement méthodique et à l’influence transversale de Cellou Baldé. Présent sur le terrain comme peu d’acteurs publics savent l’être, il avait fédéré des segments entiers de la société autour du projet constitutionnel.
La jeunesse y avait trouvé une voix.
Les femmes, une oreille attentive.
Les sages, un relais respectueux.
Les imams, les walyou et les khalifes, un interlocuteur crédible.

Cette conjonction d’acteurs, rarement alignés dans un même mouvement, avait donné au référendum une dynamique singulière dont Baldé fut l’un des principaux artisans.
Le fruit d’un travail patient et profondément ancré
La nomination de Baldé comme coordinateur régional apparaît aujourd’hui comme une reconnaissance logique de son action. Plus qu’un ministre, il s’est révélé être un tisseur de liens sociaux. Il a su dialoguer avec les anciens sans perdre l’attention des jeunes, intégrer la parole religieuse sans négliger les aspirations modernes, unir les familles, les quartiers et les cercles d’influence.
Ce don d’équilibre, cette capacité à circuler entre les sphères sociales, économiques et spirituelles, confèrent à son action une profondeur que peu peuvent revendiquer. Sa parole traverse les concessions, résonne dans les mosquées, s’échange sur les marchés. Elle rassemble, apaise, oriente.
Une campagne qui avance sans le dire
Officiellement, la campagne présidentielle n’a pas encore commencé. Pourtant, à Labé, certains signes ne trompent pas. Des réunions discrètes, des rencontres sobres, une disponibilité accrue de la part du ministre. Rien de tapageur, rien de déclaré. Juste une organisation élégante, structurée, fidèle au style Baldé.
Il consulte.
Il écoute.
Il rassure.
Il prépare.
Une préparation silencieuse mais maîtrisée, presque chorégraphiée, annonçant une entrée en matière douce et méthodique.

Un homme-pont dans une région clé
Cellou Baldé se distingue par une aptitude rare : celle de faire le lien. Il comprend autant le langage des initiatives jeunes que les attentes des familles fondatrices. Il capte les signaux du commerce féminin autant qu’il sait écouter les conseils des leaders religieux. Cette polyvalence faite de respect, d’intuition et de constance lui donne une légitimité réelle auprès de toutes les composantes de la région.
C’est cette capacité à unir, plus que tout autre atout, qui explique la confiance placée en lui. Sa nomination n’est donc pas seulement stratégique : elle est symbolique, presque naturelle, tant son influence dépasse les cercles strictement politiques.
Une conclusion qui ouvre un nouveau chapitre
A Labé, personne ne parle encore officiellement de campagne. Pourtant, chacun ressent qu’une nouvelle séquence commence doucement à s’esquisser. Une séquence où le rôle de Cellou Baldé sera central, déterminant, peut-être même historique.
Dans cette phase à la fois subtile et décisive, Cellou Baldé tient désormais la baguette.














