Labé, 29 Nov (IBC) – Dans la Région Administrative de Labé, les autorités et les techniciens laissent poser anarchiquement des dos d’ânes sur les routes et pistes rurales sous le prétexte fallacieux de lutter contre les excès de vitesse et accidents de la circulation, rapporte votre quotidien en ligne infosbruts.com basé en Moyenne Guinée.

Une anarchie sauvage dans la mise en place de dos d’âne dans les voiries urbaines et inter- urbaines. Les conducteurs d’engins motorisés ne savent plus à quels saints se vouer. Avant le bitumage de certaines de nos routes urbaines et interurbaines, les chauffeurs se battaient contre les trous béants, les nids de poules et autres obstacles naturelles sur la route. Aujourd’hui c’est l’installation de ces ralentisseurs de façon anarchique qui agace. Les usagers de la route peinent à circuler normalement.

« C’est surtout leur nombre excessif sur une petite distance qui est scandaleux. Ça n’obéit à aucune règle. L’esthétique, on en parle pas. Tenez par exemple quitter Labé et se rendre à Thianghel-Bori est un véritable parcours de combattant. C’est à croire qu’il n’ya aucune autorité de régulation de la circulation » souligne cet usagers de la route qui a requis l’anonymat.

Au delà de la torture morale que cause ces « dos de dromadaires », il y’a les véhicules qui en pâtissent sérieusement.
« En plus, il n’y a pratiquement aucune signalisation préalable qui nous permette de nous méfier. Ils surgissent de nulle part, nous obligeant à donner de violents coup de freins. Parfois trop tard. Ça cause d’énormes dégâts sur les amortisseurs, les châssis et les suspensions des véhicules en général.»

Pour ce qui est des raisons données par les responsables de cette anarchie, c’est-à-dire les riverains, il y’a les accidents que provoquent les excès de vitesse dû au bitumage.
« Depuis qu’ils ont mis ce goudron, il y’a énormément d’accidents par là. Les chauffeurs sont imprudents. Ils roulent à des vitesses ahurissantes. Nos enfants jouent à côté. Parfois ils traversent. C’est donc un danger pour eux et pour nous tous d’ailleurs. Ils tuent notre bétail. Nous avons juger nécessaire d’installer ces dos d’âne pour prévenir d’horribles et de terribles accidents » se défend Elhadj Bah.

Mais ce qu’ils ne disent pas c’est que ces ralentisseurs provoquent aussi des accidents. Tout ça pour dire qu’il sollicite l’intervention des autorités concernées pour trouver des solutions adéquates à la fois aux excès de vitesse et aux excès de dos d’âne.
Mamadou Chérif Diallo pour infosbruts.com