Guinée, 28 Mai (IBC) – Le guinéen Sally Bilaly Sow et Labé, sa ville natale, viennent d’être sélectionnés par le projet Local Open GovLab, relevant du programme stratégique AfricTivistes 2021 – 2022, visant à appuyer, outiller, former et accompagner les administrations locales à intégrer le numérique pour une politique de transparence budgétaire, une politique de gouvernance ouverte et d’administration inclusive, l’accès à l’information, la co-création avec des dynamiques citoyennes. L’objectif principal du programme LOG est de créer des collectivités modèles en matière de gouvernance locale ouverte dans quatre (4) pays en Afrique de l’Ouest. Il a également pour objectif de favoriser l’innovation, la co-construction, la participation citoyenne. Enfin, il vise à promouvoir la transparence et la redevabilité de ces collectivités locales à travers l’ouverture des données publiques. Votre quotidien en ligne infosbruts.com vous livre ci-dessous l’intégralité de la note portant résultats de l’appel à candidatures Local Open GovLab
RÉSULTATS DE L’APPEL À CANDIDATURES LOCAL OPEN GOVLAB (LOG)
L’équipe projet Local Open GovLab (LOG) a départagé le 27 mai 2021 les différents candidats vqui les recevront. Le nombre de candidatures reçues (363) laisse entrevoir tout l’intérêt que les jeunes africains ont pour ce projet. En ce qui concerne les collectivités locales, 15 candidatures ont été enregistrées avec à la clé 7 mairies sélectionnées.
Le choix des volontaires AfricTivistes pour la gouvernance ouverte s’est déroulé en plusieurs étapes. Suite à un appel lancé le 1er avril 2021, 363 candidatures ont été enregistrées. Ainsi, l’équipe projet a procédé à une présélection à l’issue de laquelle vingt-cinq meilleurs profils ont été retenus pour passer un entretien. Pour trancher, de nombreux critères ont prévalu parmi lesquels la motivation et les compétences en rapport à la gouvernance locale ouverte, la maîtrise des outils numériques et la compréhension des données ouvertes ainsi que les connaissances dans l’élaboration de stratégies de communication. A cela, il faut ajouter la capacité à réaliser des enquêtes, à créer un cadre d’échange et de consultation, à développer ou à prendre en main des solutions numériques, et à organiser et à animer des sessions de formation.
En fin de compte, sept candidats sont sortis du lot:
1 – Sally Bilaly SOW (Guinée)
2 – Pierre HINDINA NATWA (Tchad)
3 – Alseny Farinta B. CAMARA (Guinée)
4 – Lionel Hugo ETOA MOUSSONGO (Cameroun)
5 – Hameth Ndoye (Sénégal)
6 – Joël Arsène NOUMONVI (Bénin)
7 – Ramatoulaye DIALLO (Sénégal)
Il faut rappeler cependant que toutes les personnes présélectionnées présentent des profils solides pour être volontaire pour la gouvernance ouverte. Vu le nombre de places limitées, les candidats ont été classés sur la base des scores obtenus à la suite des entretiens effectués avec un jury final. Par rapport à la candidature féminine, nous avons reçu 68 profils féminins sur les 363 enregistrés. Parmi celles-ci, les 10 meilleures ont été présélectionnées pour les entretiens. Seule une candidate répondait aux critères de sélection.
L’affectation des volontaires AfricTivistes du programme LOG aura lieu à partir du 1er juillet 2021. Ils seront briefés et préparés pour leur mission au sein des mairies bénéficiaires. Chaque volontaire recevra ainsi les recommandations et la feuille de route pour sa mairie. A préciser que la mission est de six mois dont 3 pendant lesquels le volontaire va assister à distance la mairie pour laquelle il est affecté avant de se rendre au niveau de la collectivité pour les trois mois restants.
Sept mairies sélectionnées pour bénéficier du Local open GovLab
Par ailleurs, 15 mairies avaient postulé pour bénéficier du parcours assisté du programme LOG. A la suite de cela, 7 Collectivités ont été choisies en tenant compte des pays cibles du projet (Sénégal, Guinée, Niger et Guinée Bissau), de l’accessibilité à internet, du plan de développement local des mairies, de leur disposition à recevoir, appuyer et accompagner les volontaires durant leur mission, de la mise à disposition du volontaire d’un espace de travail adéquat, de ressources, informations et soutiens nécessaires à l’exécution de sa mission.
En plus, les mairies sélectionnées témoignent d’une réelle volonté politique en faveur de la transparence, de l’accès à l’information, de la redevabilité et de la participation citoyenne. Les mairies ont aussi fait preuve d’engagement pour l’ouverture des données publiques et de volonté d’adhésion à la Convention de partenariat pour la mise en œuvre du projet. Tous ces critères ont pesé sur la balance et ont permis de choisir à la fin les collectivités suivantes:
1 – Fass-Colobane-Gueule Tapée (Sénégal),
2 – Rufisque (Sénégal),
3 – Kouroussa (Guinée),
4 – Labé (Guinée),
5 – Matankari (Niger),
6 – Dankassari (Niger)
7 – Bissau (Guinée-Bissau).
Il faut noter qu’en Guinée-Bissau, il n’y a qu’une seule mairie, celle de la capitale (Bissau). C’est pourquoi, elle a été sélectionnée d’office.
Dans la prochaine étape, les maires de toutes ces communes sélectionnées seront invités à un séminaire d’information, de partage et de lancement officiel du programme. Ce séminaire se tiendra à Dakar les 28 et 29 juillet 2021 pour présenter les différents acteurs bénéficiaires et parties prenantes du programme ; pour présenter les objectifs généraux du programme et définir de commun accord les agendas et feuilles de route avec les représentants des collectivités locales; et enfin rédiger et publier le mémo sur la gouvernance locale ouverte. En cas de désistement d’une Mairie, elle sera remplacée par celle qui suit au niveau du classement.
En définitive, il faut retenir que le LOG est un projet d’appui et d’accompagnement des collectivités locales par le biais du numérique pour une gouvernance inclusive et participative. Il s’appuie sur un parcours assisté pour la gouvernance locale ouverte. Cela passe par l’implication des populations dans la gestion et l’organisation des affaires de la cité; la sensibilisation des citoyens et la formation des élus pour un meilleur accès à l’information d’intérêt public; la création d’un cadre de communication d’échanges des citoyens pour une meilleure collaboration avec les élus; l’encouragement à la redevabilité des élus afin qu’ils soient en mesure de mettre à disposition toutes informations utiles à leurs administrés; et l’élaboration de mécanismes et d’outils d’aide à la modernisation de l’administration locale.