Labé, 16 Août (IBC) – Deux présumées voleuses ont échappé de justesse à un lynchage populaire dans la matinée d’hier, samedi, 15 août 2020, aux environs de 10 heures, non loin du carrefour de l’hôpital régional où les accusées ont été extraites de la colère populaire par un détachement de la Compagnie de la Gendarmerie Territoriale de Labé, a constaté un reporter de votre quotidien en ligne infosbruts.com qui était de passage.
Dans la matinée d’hier, samedi, 15 août 2020, la circulation est restée pendant plusieurs minutes bloquée devant l’entrée principale de la direction régionale de la Santé (DRS) de Labé. Une foule en colère voulait achever deux présumées voleuses qui tentaient, dit-on, de soustraire frauduleusement des objets de valeurs dans un kiosque métallique.
« Je suis venu de Daara-Labé ce matin. Arrivée maintenant à la place, j’ai trouvé beaucoup de personnes. La place était encerclée. Ils m’ont dit qu’il y a deux filles voleuses qui sont enfermées dans à l’intérieur du kiosque. J’ai dit d’accord que ce n’est pas grave, on va appeler la police qui va venir les chercher pour voir comment elles sont venues entrer ici et qu’est-ce qu’elles ont pris. Après, on a appelé la gendarmerie qui est venue les chercher. Le jeune en question m’a dit que c’est la 3ème fois aujourd’hui qu’il est victime de vol dans ce kiosque. Il a dit aujourd’hui, Dieu lui a donné la chance d’enfermer les présumées coupable en attendant l’arrivée des services de sécurité » a expliqué Saliou Sadjo Barry, oncle paternel de la victime.
Les deux accusées ont eu la vie sauve grâce à la promptitude de la gendarmerie. Mais, cette affaire semble être un dossier difficile à traiter par les officiers de police judiciaires. Car, le plaignant ne peut pas parler aux enquêteurs. Il a perdu l’usage de la voix, suite à une méningite aiguë.
« Il n’est pas normal. Il est malade. Depuis longtemps il souffre de méningite. Il ne peut pas parler. C’est à cause de ça qu’il est comme ça. Maintenant, on vient le tromper là-bas, chaque fois » a-t-il ajouté. .
A la gendarmerie où elles ont été déposées, les deux accusées ont nié les faits. Elles parlent plutôt de relationsns intimes mal négociées. Et, en raison de la complicité de ce dossier et de la présomption d’innocence reconnue à tout accusé, nous avons préféré nous abstenir de montrer l’image de ces deux filles mineures.
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