Guinée, 21 août (Infosbruts.com) – Moins de 24 heures après la sortie médiatique de Karamô Balalakala Kouyaté, récemment désigné président de la jeunesse de Djely Tomba National par Karamô Adama Diabaté, connu sous le nom de « La Source », une nouvelle voix s’élève dans ce débat. Il s’agit de Djiba Kouyaté, président en exercice de la jeunesse de Djely Tomba, qui a tenu à clarifier sa position dans cette affaire.
Contacté par téléphone via WhatsApp depuis Conakry, Djiba Kouyaté – figure influente de la communauté griotte sur les réseaux sociaux – a tenu à calmer les tensions, tout en pointant du doigt certains comportements qu’il juge provocateurs.
« Il n’y a aucun problème entre les griots en Guinée. Mais il y a une personne qui sème la confusion, c’est Wassabalaye Sidibé. Il prétend être choisi comme le père des griots, mais cela n’a pas été validé par tous. Les journalistes auraient dû s’intéresser à ce sujet depuis longtemps », a déclaré Djiba Kouyaté.
Il rappelle que Djely Tomba est l’une des plus anciennes associations de griots en Guinée, bien avant la création d’autres structures telles que ARENA. Il affirme également que Sidy Mamadi, actuel membre du bureau national, est l’un des plus sages et devrait être écouté dans cette crise.
« Créer une nouvelle association appelée Kouyaté Sy et prétendre ensuite diriger Djely Tomba National est une provocation. Nous reconnaissons que les fils de Balalakala sont membres fondateurs de Djely Tomba, mais cela ne leur donne pas tous les droits. Karamô Adama lui-même a affirmé, devant témoins, qu’il n’était pas membre actif de Djely Tomba », a-t-il insisté.
Djiba Kouyaté affirme par ailleurs que N’Faly Farawala Kamissoko a été désigné pour assurer l’intérim à la tête du bureau national de Djely Tomba après le décès de feu Iyo Kouyaté, une décision soutenue selon lui par le doyen El Hadj Sidy Mamadi.
Concernant la polémique autour de la présidence de la jeunesse de Djely Tomba National, Djiba Kouyaté se dit ouvert au dialogue.
« Si mon grand frère Karamô le souhaite vraiment, je suis prêt à lui céder la place, mais uniquement s’il se met sous l’autorité de N’Faly Farawala Kamissoko, et non de Wassabalaye », a-t-il conclu.
Une sortie qui pourrait relancer le débat, mais aussi ouvrir la voie à une résolution pacifique de la crise au sein de cette importante communauté culturelle.
Depuis Kankan, Abdoulaye Kallo pour Infosbruts.com
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