Guinée, 21 Oct (Infosbruts.com) – La démocratie ne se décrète pas, elle se construit. Chaque mot, chaque geste, chaque discours compte. En Guinée, il est urgent de taire les discours de haine et de division qui fragilisent la stabilité sociale et mettent en péril nos institutions. La liberté ne peut devenir anarchie, et les différends politiques ne doivent pas être transformés en armes publiques. La démocratie exige patience, responsabilité et respect du cadre institutionnel.
Trop souvent, l’opposition juge toute action du pouvoir comme mauvaise et ne reconnaît la légitimité des élections que si elles lui sont favorables. Les manifestations censées être pacifiques dégénèrent en violence, les tensions ethniques sont exploitées pour diviser, et la place publique devient un théâtre de confrontation plutôt qu’un espace de dialogue. Ce comportement menace la stabilité institutionnelle et sociale, qui est pourtant le socle de toute société capable de progresser.
La Guinée doit apprendre à construire la démocratie sur la cohésion nationale, la tolérance et le respect des institutions. Les partis politiques doivent dépasser le repli identitaire, et les citoyens doivent comprendre que la critique constructive est nécessaire, mais que la déstabilisation systématique détruit plus qu’elle ne bâtit. La stabilité sociale et institutionnelle n’est pas un luxe, elle est le socle de la paix, de la prospérité et du progrès démocratique.
Si nous voulons que la Guinée soit un exemple pour l’Afrique, il faut rassembler plutôt que diviser, construire plutôt que détruire, respecter les règles et cultiver le dialogue. La démocratie est un horizon qui se gagne par le courage, l’engagement et la responsabilité collective. Le choix est devant nous : continuer à nourrir la haine ou faire preuve de maturité politique pour un avenir stable et prospère.















