Labé, 14 septembre (Infosbruts.com) – Dans les villages reculés du Fouta, là où les routes sont parfois des sentiers de poussière et où les nuits s’éclairent encore à la lampe-tempête, un nom résonne avec une intensité particulière : celui de Mamadou Cellou Baldé, Ministre de la Jeunesse. Pour les jeunes de ces contrées, il n’est pas un ministre éloigné par le protocole. Il est un grand frère, un modèle, une preuve vivante que l’on peut naître dans la simplicité des collines du Fouta et gravir les marches de la Nation sans renier son origine.
Quand il arrive dans un village, les enfants accourent, les adolescents se pressent. Ils veulent entendre sa voix, capter son sourire, sentir qu’il comprend leurs rêves. Et c’est bien cela qui le distingue : il ne parle pas à la jeunesse, il parle avec elle. Ses mots résonnent comme des encouragements, ses gestes comme des promesses de proximité.
Là où tant d’hommes politiques se contentent de slogans, Cellou Baldé offre une résonance humaine. Il rappelle à chaque jeune cultivateur, à chaque apprenti mécanicien, à chaque élève de brousse que leur avenir n’est pas condamné à l’ombre. Il leur dit, par sa trajectoire personnelle, que le soleil peut aussi se lever sur leurs efforts.
Dans les veillées, autour des feux de bois, les jeunes du Fouta répètent ses paroles comme des hymnes d’espérance. Ils voient en lui la projection de leurs propres combats : le désir de se former, de travailler, de rester dignes malgré les épreuves.
Et lui, de son côté, ne cesse de leur rendre hommage. « La Guinée de demain, dit-il souvent, se construit dans vos mains calleuses, dans vos esprits éveillés, dans vos rêves jamais étouffés. » Ces mots ne sont pas de simples déclarations : ils sont l’expression d’une conviction profonde.
Ainsi, entre Cellou Baldé et la jeunesse rurale, s’est tissée une alliance de confiance. Non pas une relation d’électeur à élu, mais une fraternité sincère. Une promesse réciproque : celle d’un fils du terroir qui, devenu ministre, ne cesse de porter sur ses épaules l’espérance de toute une génération oubliée.
C’est pourquoi, chaque fois qu’il traverse ces campagnes, les jeunes l’accompagnent comme on accompagne un des leurs. Parce qu’ils savent que dans ses yeux se reflètent leurs propres destins, et que dans sa voix se dessine leur avenir.
Chérif Sampiring Diallo pour InfosBruts.com
« Le récit des faits, l’écho du terrain. »