Labé, 13 Oct (Infosbruts.com) – Le Tribunal de Première Instance (TPI) de Labé a rendu ce lundi son verdict dans une affaire de vol à main armée, impliquant Sékou Conté, reconnu coupable d’avoir tenté de braquer une jeune femme dans le quartier Daka 2. Il a été condamné à 10 ans de prison ferme, tandis que son complice en fuite, Mohamed Konaté, écope de 20 ans de réclusion criminelle, assortis d’un mandat d’arrêt.
Les faits remontent à une nuit agitée à Daka 2
Selon les informations recueillies, les faits se sont déroulés vers 3 heures du matin, alors que la victime, une demoiselle répondant au nom de Oumou Hawa, revenait d’une soirée dansante. C’est à ce moment qu’elle a été prise pour cible par deux individus armés, dans une ruelle sombre du quartier Daka 2, situé dans la commune urbaine de Labé.
Faisant preuve de courage, la jeune femme a réussi à résister à ses agresseurs et à alerter les habitants. Grâce à l’intervention de riverains, Sékou Conté a été maîtrisé, tandis que son complice Mohamed Konaté parvenait à prendre la fuite. Lors de son arrestation, une arme de guerre de type PMK et un chargeur garni ont été retrouvés en sa possession.
Un déni partiel devant le tribunal
À la barre, Sékou Conté, originaire de Fello Koundouwa, dans la préfecture de Tougué, a tenté de nier les faits, arguant qu’il était sous l’emprise de l’alcool et du tramadol au moment des faits. Il a reconnu avoir été déplacé par Mohamed Konaté, son complice et conducteur de taxi-moto, mais a nié toute intention préméditée de braquage.
Des déclarations qui n’ont pas convaincu le tribunal. Pour la juridiction, les éléments à charge démontrent que les deux hommes avaient bel et bien planifié leur attaque et ciblé leur victime.
Un jugement sans indulgence
Après les débats, les plaidoiries et les réquisitions du ministère public, le tribunal a rendu son verdict : Sékou Conté est condamné à 10 ans de prison ferme ; Mohamed Konaté, en fuite, est condamné par contumace à 20 ans de réclusion avec mandat d’arrêt délivré à son encontre. Les deux accusés disposent d’un délai de 15 jours pour interjeter appel.
Cette affaire relance le débat sur l’insécurité nocturne à Labé, notamment dans les quartiers périphériques, et met en lumière le rôle crucial de la vigilance citoyenne dans l’arrestation des malfaiteurs.
Par Alpha Fadi Diallo pour Infosbruts.com













