N’Zérékoré, 21 mai (IBC) – Nakoria Konaté, mère d’un jeune enfant atteint d’une maladie congénitale, lance un cri de détresse aux autorités et aux personnes de bonne volonté. Depuis la naissance de son fils, la maladie n’a cessé d’évoluer, affectant gravement la qualité de la vue de l’enfant.

Nakoria Konaté, mère de l’enfant
« Mon enfant est né avec cette maladie. Et plus il grandit, plus la maladie progresse », confie-t-elle, la voix emprunte de douleur.
Face à cette situation, Mme Konaté n’est pas restée les bras croisées. Elle affirme avoir multiplié les démarches dans plusieurs centres de santé, notamment dans son village, à Zao, et même à l’hôpital régional de N’Zérékoré. Partout, le même diagnostic est posé : l’enfant doit subir une intervention chirurgicale. Toutefois, les médecins recommande d’attendre.
Depuis qu’on m’a dit cela, j’ai vu que la maladie s’aggrave. L’année passée, je suis encore retournée à l’hôpital. Cette année, je n’ai pas encore pu y aller, faute de moyens. »
Elle décrit les souffrances de son fils, ponctuées de périodes de répit : « par moments, il se plaint beaucoup. A d’autres moments, la douleur semble s’apaiser. Mais en tant que mère, le voir souffrir ainsi me préoccupe profondément. Il arrive tout de même à manger correctement. »
Mme Konaté souligne que c’est le manque de moyens financiers qui l’empêche de poursuivre les soins nécessaires pour son fils.
« Si j’avais les moyens, j’enverrais mon enfant partout où l’on pourrait trouver un traitement adapté. Je m’adresse aujourd’hui au Général Mamadi Doumbouya et à tous les membres du gouvernement. Je vous supplie, au nom de Dieu, de m’aider pour que mon enfant puisse vivre. »
Son message est un appel sincère à la solidarité nationale pour venir en aide à un enfant en détresse, dont la vie dépend désormais d’un geste d’humanité.
Depuis N’Zérékoré, Louis Thonard Doré pour Infosbruts.com