Pita, 22 Mars (IBC) – Le seul lycée public de la préfecture de Pita, le Lycée Oustoya, est dans un état préoccupant. Ce temple du savoir, qui accueille des centaines d’élèves chaque année, souffre d’une dégradation avancée de ses infrastructures, mettant en péril la qualité de l’enseignement et la sécurité des apprenants.
Des infrastructures vétustes et insuffisantes
Construit il y a plusieurs décennies, le Lycée Oustoya peine aujourd’hui à offrir un cadre adéquat aux élèves et au personnel enseignant. Des salles de classe délabrées, des toitures endommagées et un manque criant d’équipements pédagogiques rendent les conditions d’apprentissage difficiles.
Malgré les efforts de l’ONG Pita Développement, présidée par Maître Alpha Amadou DS Bah, qui a réussi à rénover deux bâtiments sur les trois que compte le complexe scolaire, un troisième bâtiment ainsi que la direction restent dans un état critique.
Un cri d’alarme des acteurs éducatifs et de la société civile
Face à cette situation, plusieurs voix s’élèvent pour interpeller les autorités locales et nationales. Souleymane Macka Bah, responsable de l’antenne préfectorale de l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme, lance un appel urgent.
« Nous demandons aux autorités compétentes de prendre en charge la réhabilitation complète du Lycée Oustoya. Il est inconcevable que le seul établissement public de la préfecture reste dans cet état. Une éducation de qualité passe par des infrastructures adéquates.»
Les parents d’élèves, eux aussi, expriment leur inquiétude. « Nos enfants étudient dans des conditions difficiles. Parfois, ils sont obligés de suivre les cours sous des plafonds fissurés ou dans des salles insuffisamment équipées. Il est temps que des mesures concrètes soient prises », témoigne Mamadou Diallo, père d’un élève du lycée.
Un besoin urgent de réhabilitation
Les acteurs locaux espèrent que cet appel sera entendu et que des actions rapides seront entreprises pour rénover les infrastructures restantes. Une éducation de qualité repose non seulement sur les enseignants et les programmes, mais aussi sur un cadre d’apprentissage sain et sécurisé.
En attendant une réponse des autorités, élèves et enseignants continuent de faire face aux difficultés, dans l’espoir que le Lycée Oustoya retrouve bientôt son éclat d’antan.
Idrissa Sampiring DIALLO, Directeur de Publication Infosbruts.com
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