Guinée, 18 Oct (IBC) – Le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah sollicite un soutien technique supplémentaire du Fonds Monétaire International (FMI) afin que l’Agence Nationale de Lutte contre la Corruption et la CRIEF puissent mieux détecter les fraudes fiscales.
Le PM, Amadou Oury Bah a reçu une délégation du Fonds monétaire international (FMI), en mission en Guinée depuis le 2 octobre 2024, dans le cadre d’un programme destiné à soutenir le développement économique du pays.
Introduite par le ministre de l’Economie et des Finances, Mourana Soumah, la mission a fait le point sur les travaux effectués en collaboration avec les différents services, couvrant plusieurs domaines, notamment la gouvernance économique, les dépenses publiques et les projets nécessitant l’appui technique des partenaires.
Le Premier ministre, Amadou Oury Bah a exprimé sa satisfaction à l’égard de cette mission. Il a souligné qu’en dépit du temps limité dont elle disposait, la mission a réussi à dresser un diagnostic pertinent de la situation économique du pays.
En abordant le diagnostic de la gouvernance économique, le chef du gouvernement guinéen a souligné que certains aspects nécessitent des améliorations : « il est essentiel de conjuguer nos efforts pour renforcer la capacité des finances publiques » a-t-il précisé.
Il a ensuite sollicité l’assistance technique des partenaires en faveurs des services publics, afin de corriger les faiblesses et de consolider le système financier.
« Bien que l’Agence Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC) et la Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières (CRIEF) soient déjà opérationnelles, nous demandons un soutien technique supplémentaire pour ces institutions, afin qu’elles puissent mieux détecter les fraudes fiscales », a-t-il ajouté.
Pour conclure, Amadou Oury Bah a réaffirmé l’engagement du Président de la République et du gouvernement à mettre en place un dispositif similaire au Millenium Challenge Corporation (MCC) des Etats-Unis : « cette vision stratégique permet de changer la donne en matière de développement », a-t-il conclu.