
Nzérékoré, 26 Sept (IBC) – A quelques jours seulement de la rentrée des classes, les parents d’élèves sont confrontés à une augmentation exagérée des prix des fournitures scolaires dans la commune urbaine de Nzérékoré, rapporte votre quotidien en ligne infosbruts.com basé en Moyenne Guinée.
Actuellement les choses coûtent chères au marché central de Nzérékoré. Michel Gamy a dépensé 68 mille francs guinéens pour l’achat des cahiers pour ses enfants, dans le cadre des préparatifs de la rentrée scolaire 2022-2023.
« Et ça c’est seulement les cahiers sans toucher la tenue. Je me demande maintenant comment vais-je acheter la tenue et les autres fournitures scolaires. En plus, mes enfants ne font que l’école primaire et ceux du collège, du lycée, ils vont faire comment ? Vraiment, je profite de votre interview pour demander à l’état de nous venir en aide » a-t-il regretté.

Pour Camara N’faly, vendeurs de fournitures scolaires au grand marché de Nzérékoré, les commerçants ne sont pour rien dans cette augmentation du prix mais plutôt les grands fournisseurs.
« Les patrons ont augmenté les prix des choses, par exemple, si avant ont prenaient les palets de cahiers à 350 000fg, aujourd’hui c’est à 390 000fg. Nous sommes donc dans l’obligation de chercher au moins ce qu’il faut manger car on ne peut pas travailler sans au moins gagner quelques choses en retour » s’est-il défendu.

Un autre vendeur, Oumar Kourouma, rencontré au marché de Nzérékoré estime que le manque de clients est lié au taux élevés d’échec enregistrés dans les différents examens pointe un doigt le taux d’échec enregistrés cette année dans les différents examens nationaux.
« Quand il y a beaucoup de succès, il y aura beaucoup de clients. Mais, cette année, les résultats ont été catastrophiques. La clientèle, c’est petit à petit. Ce n’est pas comme l’année passée. Les clients peuvent se plaindre parce que le pays est dure, mais en ce qui concerne le prix des tenues cela n’a pas changé » a-t-il expliqué.
Pour terminer, ces acteurs interrogés n’ont pas manqué d’interpeller les autorités sur leurs situations qu’ils jugent très inquiétantes. Mais, en attendant une réponse de la part du gouvernement, les citoyens continent de prendre leur mal en mains.
Depuis Nzérékoré, Pathé Sangaré pour infosbruts.com