Guinée, 23 Août (IBC) – Le débat continue sur les malversations et attributions de contrats formels au Ministère de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation (MENA), où le chef du département, Pr Alpha Amadou Bano Barry est au point de remporter les réformes qu’il a engagées depuis qu’il est entré en fonctions, rapporte infosbruts.com, un quotidien en ligne basé en Moyenne Guinée.
Une source anonyme généralement bien informée a expliquée à votre quotidien en ligne infosbruts.com que la crise teintée de querelles de clans qui minent actuellement le Ministère de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation (MENA) a été provoquée par les courageuses réformes entreprises par le nouveau chef du département, Pr Alpha Amadou Bano Barry qui, par son option rigoureuse et salutaire, a fermé les robinets à beaucoup de bandits à cols blancs.
C’est dans ce contexte que le directeur général du Service Nationale des Investissements et Equipements scolaires (SNIES) a fait un écrit pour dénoncer son ministre au tour de la signature de 10 contrats par le département.
Fort heureusement pour le ministre Bano Barry, vérification faite, les gens ont découvert que les 8 ont été signés par le dénonciateur et son groupe. Que ce sont seulement 2 qui ont été signé par Pr Bano Barry.
Parlant des fonds débloqués pour la construction du siège du département, aucun élément matériel n’a prouvé cette allégation. Au contraire, il ressort que cette initiative reste encore au stade de projet. Personne n’a obtenu le marché de construction de cette infrastructure du Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation.
Par ailleurs, les partisans de la réformes engagées par le ministre Bano Barry ont réussi à sortir un autre document accablant contre le directeur général du SNIES. Ibrahima Cissé est d’avoir obtenu illégalement des marchés dont beaucoup n’ont jamais été exécutés et d’autres sont en cours depuis 7 ans.
Il s’agit entre autres de GAT Guinée, une entreprise fictive qui a obtenu 4 contrats qui sont la rénovation de l’École Primaire de Tétél, dans la commune urbaine de Lélouma pour 477 millions 589 mille 802 francs ; l’école primaire de Kénéry toujours dans la préfecture de Lélouma pour 449 millions 721 mille 435 francs guinéens ; l’école primaire de Manquepas à Kindia pour 341 millions 307 mille 500 francs guinéens ; l’école primaire de Behanzin, dans la zone spéciale de Conakry pour 11 milliards 579 millions de francs guinéens.
Ce n’est pas tout. Notre Vision a obtenu lui aussi 3 contrats pour le Lycée 1er Mars et le Collège I de Bonfi à hauteur de 6 milliards 765 millions 719 mille 921 francs guinéens.
En termes d’acquisition de GPS, de radios et de groupes électrogènes, il est question de 1 milliards 552 millions 334 mille 840 francs guinéens.
En matière de mobilier pour le collège Coléah, on parle de 1 milliard 059 millions 900 mille francs guinéens.
Une autre entreprise du nom de FET également obtenu, elle aussi, 3 contrats : Ecole primaire de Wondi dans Kindia pour 194 millions de francs guinéens ; la rénovation du Lycée de Mandiana pour 2 milliards 105 millions 607 mille 500 francs guinéens ; Sécurisation d’écoles pour 1 milliard 487 millions 749 mille 900 francs guinéens.
De son côté, Briques Dalles a obtenu à son tour 2 contrats : Aménagement du forage à Kindia pour 397 millions 500 mille francs guinéens ; la rénovation de l’Ecole Primaire de Simbaya pour 26 milliards 239 millions 272 mille 080 francs guinéens.
Il semble qu’au-delà de tout ça, notre cher directeur s’est lancé dans les contrats de l’ANAFIC dont certains qui ne sont jamais exécutés jusqu’à présent : mobiliers à l’Ecole Primaire de Behanzin pour 351 millions 758 mille francs guinéens, mobiliers le lycée Bonfi pour 395 millions 480 mille francs guinéens ; Sécurisation des 4 hectares du domaine du MENA à Wonkifong pour 398 millions de francs guinéens ; Mobiliers pour le SNIES pour 338 millions 800 mille francs guinéens ; Supervision pour 76 millions 482 mille 400 francs guinéens.
« Toutes ces situations ne sont qu’une goutte d’eau dans l’océan. Nous reviendrons sur la situation des contrats des écoles Africof dont les montants initialement prévus pour 2.500.000.000 gnf par contrat se sont retrouvés à plus de 10 milliards. D’autres situations entre autres un montant de 7 milliards décaissé pour la confection des tables bancs jamais réalisé. Celui qui se fait passer pour une victime n’est autre que le plus grand prédateur au MENA » conclu ce document accablant pour Ibrahima Cissé.
La même source ajoute qu’ayant compris que son masque est tombé, Ibrahima Cissé commence à faire un rétropédalage à l’interne. Mais, c’était sans compter avec le caractère rigoureux et intransigeant de l’équipe de soutien au ministre Bano Barry qui exige des excuses publiques par voie de presse pour avoir été accusé, sans fondement, de détournement de fonds du département par son collaborateur de directeur général du Service National des Investissements et Équipements Scolaire.
Affaire à suivre !
IBC/23/08/2021 ISD